Cher futur moi, l’installation

Installation vidéo
Cinéma du réel 2.0
Capsule temporelle
Intime
Adolescence
Jeunesse
« Cher futur moi » est un projet pour lequel j’ai demandé à des centaines de jeunes participants francophones à travers le monde, d’enregistrer un message en vidéo destiné à leur « futur moi » dans 10 ans. Il en résulte des confessions parfois bouleversantes, parfois drôles, qui font écho en chacun de nous. Pour diffuser ces capsules temporelles sensibles, j’ai conçu une installation avec la scénographe Marion Flament. Elle est composée de six modules de projection :

- Un écran géant flottant fait face à un gradin d’une cinquantaine de places. Ce système d’écoute collective rappelle une salle de cinéma. Le son de l’écran est diffusé juste au-dessus du gradin, pour éviter les fuites sonores.

- Cinq petits modules de formes différentes, en acier, miroir, bois et toile de projection. Leur forme évoque des grands concepts du projet (l’intime, la confession etc.). Sur chaque module est intégré un petit vidéo projecteur. Ces modules sont placés entre l’écran géant et le gradin et s’écoutent au casque.

Le dispositif scénographique permet de réunir les participants du monde entier et d’en faire une œuvre sociologique. Les jeux de miroir permettent de créer un dialogue étroit avec le spectateur, qui se voit en train regarder les vidéos. Le public est libre, il peut passer d’une écoute individuelle au casque à une expérience collective autour de l’écran géant. L’installation est accessible à partir de 10 ans, la durée conseillée sur place est d'une heure, mais le public est libre de créer son parcours. L’installation se complète d’un espace collaboratif. Avant de quitter les lieux, tous les publics peuvent rédiger une lettre à leur «futur moi», ou à leur «moi du passé» (à l’adolescent qu’ils étaient), et laisser leur contribution sur place.

En trois ans, l’installation «Cher futur moi» a été présenté une dizaine de fois, sur une durée allant d’une semaine à un mois. Elle a été exposée dans des lieux très variés : des salles de spectacle, une ancienne usine, une ancienne halle aux chaussures ou encore une galerie d’art contemporain. La surface au sol idéale est de 80m2 minimum, mais nous nous adaptons à tous type d’espace. Elle nécessite en revanche d’être dans la pénombre pour permettre les projections.

Fidèle à ma démarche collaborative, je souhaite augmenter « Cher futur moi » avec les témoignages des adolescents des territoires sur lesquels l’installation est présentée. Cela nécessite un travail de médiation pensé en amont de la diffusion avec les équipes des lieux qui m’invite. Je peux intervenir auprès de classes de collégiens, de lycéens, d’étudiants post-bac ou bien auprès de groupes d’adolescents hors temps scolaire (conseils des jeunes, mission locale, foyers, centres médico-sociaux etc.).

Itinérance passée :
- MC93, Bobigny (octobre 2019 et octobre 2021)
- Maison des Métallos, Paris (mai 2021 et octobre 2022)
- Usine Fagor, Biennale de la danse, Lyon (juin 2021).
- Théâtre Cinéma Paul Eluard, Choisy-le-Roi (janvier 2022)
- MA Scène Nationale, Montbéliard (mars 2022)
- Microfolie, médiathèque Albert Camus, Eragny-sur-Oise (mai 2022)
- Clôture de la saison culturelle France-Portugal 2022,
Gelerias Municapais - Galeria Boavista, Lisbonne (novembre 2022)

Témoignages de lieux culturels :

- Yannick Marzin, directeur de Ma Scène Nationale de Montbéliard : « Irvin vient faire le récit de notre territoire par l’intermédiaire des habitants. La force d’Irvin, c’est qu’il est capable d’amener avec lui des jeunes que ne nous connaissons pas, qui ne viennent pas à nos spectacles ».

- Dominique Hervieu, directrice artistique de la Biennale de la danse de Lyon : «Nous avons été immédiatement touchés par la justesse et la pertinence du bouleversant projet «Cher futur moi». Le travail d’Irvin Anneix, singulier et sensible, est un remarquable vecteur de parole, récit de la vie des jeunes qui s’expriment librement et intimement. Nous sommes fiers d’avoir pu accompagner et montrer ces portraits à un public lyonnais conquis qui créaient un dialogue très vivant entre des jeunes de territoires francophones.»

Emma Cardonne, responsable de production à la Maison des métallos : « Avec Irvin Anneix, nous avons choisi d’explorer le fil rouge des transitions à travers une série d’événements dont la diffusion de l’installation « Cher futur moi », portrait universel de la jeunesse Le dispositif incite le public à l’écoute, à l’empathie, et met en avant les pont entre générations à une époque où l’on parle de «fracture intergénérationnelle.» Bien plus de que simple témoignages, l’installation à une dimension de thérapie collective, voire même d’empowerment. L’installation dessine en filigrane le portrait d’une génération pour qui rien n’est si simple mais tout devient possible .»




Crédits :
Auteur, réalisateur : Irvin Anneix
Scénographie : Bigtime Studio - Marion Flament, Jimme Cloo
Commissaire d’exposition : Matthias Tronqual
Co-production : narrative, MC93, Biennale de la danse
Avec le soutien de la région Île-de-France (Fond régional pour les talents émergents)
Remerciements
MC93 : Hortense Archambault, Margault Chavaroche, Laïs Foulc, Conseil des jeunes, conseil des anciens
Biennale de la danse : Dominique Hervieu, Arthur Laurent, Marie Mulot
Cinéfabrique de Lyon, Lycée Faÿs de Villeurbanne
Théâtre-cinéma de Choisy-le-Roi : Marie Combasteix, Mustapha Hamamid, Olivier Vandeputte
MA Scène nationale : Yannick Marzin, Juliana Moroni, Myriam Boissenet, Serge Müller, Agathe Claudel, Angel Hernandez, Pierre Deyber
Médiathèque Albert Camus, Eragny-sur-Oise : Mohamed Ben Achour
Maison des métallos : Stéphanie Aubin, Laurie Charlier
FoRTE : Véronique Volpe
©2019




Irvin Anneix
Artiste vidéaste

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Démarche
Depuis 2013, j’invente des dispositifs documentaires qui donnent la parole à ceux qui ne l'ont pas : les seniors, les adolescents, issus des quartiers populaires ou de la ruralité. Je m’intéresse aux sujets liés à l’intime et à la mémoire familiale.